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Ruag MRO, le groupe d'armement propriété de la Confédération, et l'entreprise allemande Global Logistics Support (GLS) ont mis fin à un litige de plusieurs années concernant 25 chars Leopard 1. GLS a renoncé à ses droits de propriété et les chars sont devenus la propriété du groupe d'armement allemand Rheinmetall.

L'accord entre Ruag MRO (maintenance, repair and overhaul) et GLS a été conclu de manière extrajudiciaire.

Si aucune des parties n'a révélé le montant de l'indemnité versée par l'entreprise allemande à Ruag, l'agence de presse Keystone-ATS a néanmoins pu se faire confirmer la vente révélée par la radio publique alémanique SRF.

Le Groupe E et les partenaires sociaux ont conclu un accord de plan social dans le cadre de la restructuration annoncée à mi-avril. La réorganisation implique 168 licenciements, contre les 188 prévus initialement.

Les mesures annoncées vendredi visent à accompagner les collaborateurs concernés par la restructuration engagée par l'énergéticien de Granges-Paccot (FR) et qui a entraîné le départ avec effet immédiat du directeur général Jacques Mauron le 23 mai.

Le plan social apportera un soutien tout au long de la transition. Un effort particulier est accordé au reclassement interne, avec un traitement prioritaire des candidatures.

La Suva a réalisé un bénéfice de 315 milions de francs l'an dernier. Ce bon résultat doublé d’une année de placement très performante renforce la situation financière de l'assurance accident de droit public et permet de baisser à nouveau des primes nettes.

Basée à Lucerne, la Caisse nationale d'assurance accident (Suva) a réalisé, en 2024, un résultat de 5,5% sur ses placements (4,8 % en 2023), indique-t-elle vendredi. En tant qu’entreprise à but non lucratif, elle restitue ses excédents aux assurés sous la forme de réductions de primes.

La Suva va procéder à un nouveau reversement à hauteur de 20% des primes nettes en 2026.

L'or, valeur refuge par excellence, était vivement recherché vendredi sur les marchés, les investisseurs réagissant nerveusement aux attaques d'Israël sur les sites nucléaires iraniens. Le plus haut historique n'est cependant pas encore à portée de vue.

Après avoir bondi à 3441,34 dollars l'once au petit matin, le métal jaune calmait quelque peu ses ardeurs, évoluant vers 10h30 en hausse de 1,15% à 3424,59 dollars.

Le plus haut historique avait quant à lui été atteint le 22 avril à 3500,12 dollars. Israël a annoncé vendredi avoir procédé dans la nuit à des frappes contre des sites militaire en Iran qui a promis de riposter. 

Sonnée à l'ouverture, après l'attaque menée par Israël, la Bourse suisse restait dans le rouge vendredi. Déjà inquiets de la politique commerciale du président américain Donald Trump, les investisseurs redoutent désormais aussi un embrasement au Proche-Orient.

La veille Wall Street avait terminé dans le vert, malgré de nouvelles inquiétudes liées à la politique commerciale de Donald Trump.

Les cours du pétrole se sont eux envolés de plus de 10% dans la nuit, avant de limiter quelque peu leur avance. Vers 10h50, le prix du baril de Brent bondissait de 7,2% à 74,37 dollars et celui du tonneau de Light Sweet Crude étasunien de 7,3% à 73,06 dollars.

Les nouvelles menaces commerciales de Donald Trump contre certains partenaires commerciaux des Etats-Unis ont porté un coup au dollar, qui a atteint jeudi son niveau le plus bas depuis plus de trois ans.

Selon le Dollar Index, qui compare le billet vert à un panier de grandes devises, le dollar est tombé jeudi à 97,602 points. Face à l’euro, il a chuté à 1,1631 dollar, un seuil inédit depuis octobre 2021.

Le dollar souffre aussi de la réforme budgétaire de Donald Trump, qui combine baisses d’impôts, hausses des dépenses militaires et coupes sociales. Cette politique inquiète, car elle pourrait aggraver le déficit des Etats-Unis.

La radio-télévision suisse de langue italienne (RSI) veut économiser sept millions supplémentaires d'ici fin 2026. Elle va supprimer 37 emplois. Cette réduction d'effectifs se fera autant que possible grâce aux fluctuations naturelles et aux retraites anticipées, accompagnées d'un plan social.

Des licenciements seront toutefois nécessaires et toucheront tous les secteurs de l'entreprise. La RSI supprimera cette année 15 postes équivalents temps plein pour économiser 5 millions.

Pour le directeur Mario Timbal, ce plan est nécessaire en raison des décisions du Conseil fédéral sur la baisse de la redevance radio-TV, et du recul des revenus publicitaires.

Malgré la probable nouvelle baisse des taux directeurs de la BNS à 0% la semaine prochaine, les taux d'intérêt des hypothèques à taux fixe pourraient, eux, repartir à la hausse en Suisse d'ici fin 2025, selon une analyse publiée jeudi par Comparis.

Les taux indicatifs publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,66%. C'est déjà 0,03 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63%).

Selon les experts de Comparis, les taux actuels ont déjà intégré la baisse attendue des taux de la BNS. En outre, la disparition de Credit Suisse a fait diminuer la concurrence sur ce marché.