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Les premiers Marines dépêchés par Donald Trump à Los Angeles commencent leurs opérations sur le terrain vendredi, à la veille d'une journée de manifestations à travers les Etats-Unis pour protester contre la politique migratoire du président républicain.

Environ 200 membres de ces troupes d'élite, d'ordinaire déployées à l'étranger, assumeront des opérations de protection d'un immeuble fédéral qui héberge notamment le FBI.

Il s’agit d’une nouvelle escalade dans la réponse musclée voulue par l’administration Trump face aux récentes manifestations contre les raids menés par la police de l’immigration (ICE) dans la mégalopole.

L'Iran a informé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) que les sites nucléaires de Fordo et d'Ispahan, situés dans le centre du pays, ont été frappés par les attaques israéliennes, a annoncé le patron de l'instance onusienne vendredi.

Les frappes israéliennes contre ces installations nucléaires n’auraient causé que des dommages mineurs, selon le porte-parole de l’organisation iranienne de l’énergie atomique, vendredi.

Toutefois, selon les autorités iraniennes citées par le directeur de l’AIEA vendredi, la partie en surface de l’usine pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran, a été "détruite".

Une centaine de personnes ont manifesté vendredi contre l’ouverture, prévue lundi, du Centre fédéral pour requérants d’asile (CFA) du Grand-Saconnex (GE). Les manifestants ont notamment tendu une chaîne à travers la route.

Les contestataires ont dénoncé la violence du système des CFA. L'établissement du Grand-Saconnex a été qualifié de "centre de la honte", une "machine de rejet et d'exclusion".

Ce CFA se trouve en bout de piste de l’aéroport de Genève, près de l’autoroute. Les manifestants ont dénoncé un lieu bruyant et pollué, qu’ils qualifient de "centre de renvoi". Ils ont aussi critiqué la construction voisine d’un centre policier et douanier.

Le président russe Vladimir Poutine a "condamné" vendredi les frappes israéliennes ayant visé l'Iran, allié proche de Moscou, qualifiant ces attaques de "dangereuse escalade" qui pourrait avoir "des conséquences désastreuses" pour le Moyen-Orient.

Vladimir Poutine s'est entretenu dans la journée séparément au téléphone avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon un communiqué publié par le Kremlin.

Le président russe a aussi souligné "l'importance" de parvenir à "un règlement" sur la question du nucléaire iranien "par des moyens exclusivement politiques et diplomatiques".

Le président français Emmanuel Macron a affirmé vendredi que l'Iran portait "une lourde responsabilité dans la déstabilisation de toute la région", et appelé à la "négociation" et "la reprise du dialogue", après des frappes lancées par Israël sur l'Iran.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président américain Donald Trump ont "convenu" de "l'importance de la diplomatie et du dialogue" dans la résolution du conflit entre Israël et l'Iran.

Pour sa part, Vladimir Poutine a condamné les frappes israéliennes, qualifiant ces attaques de "dangereuse escalade" qui pourrait avoir "des conséquences désastreuses" pour la région.

Sur la plateforme X, la Confédération a appelé Israël et l’Iran à faire preuve de la plus grande retenue et à privilégier la voie diplomatique. La Suisse condamne toute attaque militaire contraire à la Charte de l’ONU et au droit international, a déclaré le DFAE.

L'Iran a convoqué vendredi l'ambassadrice de Suisse à Téhéran, la Confédération représentant les intérêts américains faute de relations diplomatiques avec les Etats-Unis, alliés d'Israël, à la suite de frappes israéliennes.

"La République islamique d'Iran a fait part de sa profonde indignation et transmis ses vives protestations face à cette agression d'Israël", a indiqué l'agence Irna.

La situation humanitaire à Gaza est reconnue comme intenable, y compris par Israël, a indiqué le conseiller fédéral Ignazio Cassis, en charge des Affaires étrangères. Il a rappelé que seul Israël peut ouvrir les postes-frontières.

Ignazio Cassis a estimé que le tragique de la situation réside dans le fait qu’un seul pays détient le pouvoir de décision. Il a néanmoins jugé positif que la communauté internationale s’accorde sur la nécessité d’agir.

Ignazio Cassis a rappelé que la solution à deux Etats restait privilégiée, sans pouvoir être imposée. Il voit une possible avancée dans une conférence prévue à New York,  tout en reconnaissant la complexité du dossier.

Le sommet de l’ONU sur l’océan s’achève vendredi à Nice avec des progrès en vue d’une meilleure protection de la haute mer et un ton plus ferme concernant l’exploitation des fonds marins.

En revanche, les appels à des financements concrets sont restés sans réponse. Le traité, déjà ratifié par une cinquantaine de pays, pourrait entrer en vigueur prochainement. Il cible la protection des eaux internationales à plus de 370 km des côtes.

Par ailleurs, plusieurs dirigeants ont vivement réagi à la décision de Donald Trump de lancer unilatéralement l’exploitation minière sous-marine dans le Pacifique. "Les abysses ne sont pas à vendre", a déclaré Emmanuel Macron.