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L'inflation devrait atteindre une moyenne de 1,6% cette année, selon les entreprises suisses interrogées par l'Institut de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), qui publie les résultats lundi.

En janvier, les attentes pour cet horizon temporel étaient repassées pour la première fois sous la barre des 2%, à 1,9%, alors qu'en avril 2023, les prévisions d'inflation pour les douze prochains mois se montaient à 2,6%.

En considérant un horizon élargi dans cinq ans, les entreprises helvétiques s'attendent à une valeur moyenne de 1,9%, soit à nouveau sous la barre des 2%, indique le KOF. 

Le producteur de l'emblématique couteau de poche suisse Victorinox planche sur un modèle sans lame. Cette évolution est dictée par la multiplication des interdictions de cet objet dans le monde, indique le directeur de l'entreprise basée à Ibach (SZ) Carl Elsener.

"Dans certains marchés, la lame est associée à une image d'arme", relève-t-il, lundi, dans une interview publiée dans le journal le Blick.

Ainsi, en Grande-Bretagne et dans certains pays asiatiques, seules les personnes qui en ont besoin pour leur travail ou pour des activités dans la nature peuvent encore porter un couteau sur elles. Dans les villes, le port de couteaux de poche est fortement limité. 

La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende d'environ 60 millions de francs et 12 millions de francs d'indemnisation à 86'000 passagers victimes du scandale des "vols fantômes", affirme la Commission de la concurrence et de la consommation. Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice. 

Qantas "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la commission de la concurrence.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant. 

La France va accentuer son virage vers la voiture électrique au cours des trois prochaines années, avec un objectif de 800'000 ventes dès l'année 2027, selon une version du contrat de filière établi par l'industrie automobile avec le gouvernement.

Cet objectif revient presque à multiplier par trois les ventes en quatre ans et atteindre 45% de parts de marché. Il s'est vendu près de 300'000 voitures électriques en 2023.

L'Etat a également confirmé son objectif de 400'000 points de recharge en 2030. Il faudrait également qu'au moins la moitié des grandes copropriétés soient pré-équipées en bornes d'ici la fin de l'année 2027.

La marque horlogère Omega, propriété du Swatch Group, veut consolider sa présence sur son site biennois. Elle a déposé un permis de construire pour agrandir ses locaux. L'investissement porte sur plusieurs millions de francs dans les années à venir.

"Les travaux annoncés devraient atteindre entre 10 et 30 millions de francs supplémentaires", a précisé samedi dans le Journal du Jura son directeur général Raynald Aeschlimann.

Concrètement, la marque veut surélever le bâtiment de stockage longeant la Suze. Il s'agit aussi d'assainir cet édifice de 1947. A cela s'ajoute la création de 40 places de parc supplémentaires pour les deux-roues.

En Suisse, les entreprises cotées en bourse comptent toujours peu de femmes à leur tête. La situation est un peu plus équilibrée dans les plus grands groupes, comme le montre une évaluation de l'agence de presse AWP.

Au total, elles représentent environ 21% du personnel au sein des directions et des conseil d'administration. En un an, leur proportion a augmenté d'un point de pourcentage.

C'est l'entreprise pharmaceutique bâloise Sandoz qui affiche le taux de femmes le plus élevé. Les femmes y occupent 45% des postes de cadres. Roche et Zurich Insurance se sont classées deuxième et troisième au classement avec un taux de 43 et 42%.

L'antenne suisse de BNP Paribas compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a précisé cette dernière lors d'une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Dans l'optique de son retour à la Bourse suisse, prévu cet automne, Sunrise fait les yeux doux aux investisseurs, leur faisant miroiter le versement d'au moins 240 millions de francs de dividende par an. La rémunération sera octroyée après la séparation d'avec la maison-mère Liberty Global.

Le montant versé aux actionnaires augmentera avec le temps, a promis Mike Fries, le CEO de Liberty Global. Les analystes estiment la valorisation de Sunrise à environ 8 milliards de francs, a rappelé pour sa part le chef financier Charles Bracken.

L'opérateur zurichois pèserait ainsi 11 dollars sur le cours de 16 dollars de l'action Liberty Global.