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Le nombre de touristes chinois venant en Suisse devrait continuer à croître cette année, tout en restant inférieur de 20% par rapport au niveau pré-pandémie, indique un porte-parole de Suisse Tourisme dans le SonntagsBlick.

L'organisme public mène une campagne en Chine afin de stimuler la croissance jusqu'à la reprise complète, précise le porte-parole. De nombreuses voix appellent cependant à repenser le modèle publicitaire du secteur afin de répartir les flux de touristes et d'éviter le surtourisme.

Mais la Suisse est encore loin d'avoir atteint ses limites, déclare le directeur de Suisse Tourisme Martin Nydegger.

La saison d'hiver a été réussie pour les établissements d'hébergement suisses. Un peu plus de deux entreprises sur cinq (44%) ont augmenté leur chiffre d'affaires par rapport à l'hiver dernier, selon un sondage d'HotellerieSuisse.

L'hiver écoulé a dépassé la saison record 2022/2023, écrit l'association. Pour un quart des entreprises interrogées toutefois, le chiffre d'affaires a été plus faible. Les établissements urbains étaient moins satisfaits.

Pour HotellerieSuisse, l'une des causes pourrait être la hausse du nombre de chambres et de lits en ville, qui a entraîné une baisse des taux d'occupation malgré un nombre record de nuitées.

Un hôtel sur deux veut augmenter le prix des chambres cet été, écrit la NZZ am Sonntag, citant une enquête de l'association HotellerieSuisse.

La raison invoquée est le manque de personnel qualifié. Quatre hôtels sur cinq ont eu du mal à pourvoir leurs postes vacants. Les cuisiniers et le personnel de service sont particulièrement rares. Pour trouver des employés, certains hôtels augmentent les salaires et engagent des chasseurs de têtes.

L'hôtellerie-restauration est une branche aux marges très minces et les coûts de personnel augmentent actuellement de manière massive, déclare dans le journal le président de l'association Martin von Moos.

Un tribunal russe a ordonné que les actifs, comptes, biens et actions de la Deutsche Bank et Commerzbank soient saisis en Russie dans le cadre d'un procès impliquant les banques allemandes, selon des documents judiciaires.

Deutsche Bank et Commerzbank étaient des prêteurs garants dans le cadre d'un contrat de construction d'une usine de traitement de gaz en Russie avec la société allemande Linde qui a été résilié en raison des sanctions occidentales.

La plainte a été déposée par RusChemAlliance, une coentreprise basée à Saint-Pétersbourg, détenue à 50% par le géant gazier russe Gazprom et opératrice du projet.

La direction du groupe Vetropack a présenté vendredi les premiers "éléments clés" du plan social destiné aux employés de la verrerie de St-Prex (VD), qui sera fermée cet été. Des indemnités de départ, des primes et des prestations en cas de retraite anticipée figurent parmi les mesures.

L'entreprise prévoit également la mise en place d'un service de soutien aux personnes concernées par des licenciements afin de les aider dans leur recherche d'emploi. La direction de Vetropack a fait ces annonces au personnel jeudi déjà lors de deux assemblées.

Les représentants du personnel et des syndicats ont également assisté à ces réunions, affirme Vetropack.

Richemont a vu ses recettes inscrire un nouveau record au cours de l'exercice décalé 2023/2024, clos à la fin du mois de mars. Les ventes ont grimpé de 3% à 20,6 milliards d'euros, inscrivant un plus haut historique, a indiqué vendredi le propriétaire, notamment, des marques Cartier, Piaget et IWC.

Dans la foulée, Richemont a annoncé changer de directeur général. A compter du premier juin, c'est l'actuel patron de la marque Van Cleef & Arpels Nicolas Bos qui prend les commandes du groupe en remplacement de Jérôme Lambert. Ce dernier devient directeur opérationnel.

Les investisseurs ont bien accueilli ces annonces. Vers 10h45, le titre Richemont gagnait 4,7% à 143,90 francs.

Des pistes existaient pour faire survivre Vetropack, selon les syndicats, qui s'en sont ouverts jeudi dans le 19h30 de la RTS. Ils évoquent en particulier la possibilité d'investir dans un nouveau four moins gourmand en énergie et financé en partie par des aides de la Confédération. Mais l'option a été balayée par la direction.

Devisé à 40 mio, ce plan s’appuyait sur une technologie innovante, la fusion du verre par oxycombustion.

Selon la direction, des aides de l'Etat n'étaient pas envisageables pour ce four. Faux, à en croire des propos de la conseillère d’Etat vaudoise Isabelle Moret, qui assure qu'il y avait des "possibilités" d'aides financières.

L'emblématique indice boursier Dow Jones a franchi pour la première fois, jeudi, le seuil symbolique des 40'000 points à la Bourse de New York, poussé par des investisseurs qui voient approcher des baisses de taux d'intérêt.

En hausse de 0,27% par rapport à la veille, l'indice vedette de Wall Street était porté par les entreprises Boeing, 3M et surtout par le géant de la distribution Walmart, qui a publié des résultats supérieurs aux attentes.

Depuis son point bas aux premiers jours de la pandémie de Covid-19, en mars 2020, marquée par la panique initiale des opérateurs, l'indice a plus que doublé (+120%). Il avait atteint mercredi les 39,935 points.