Un accord aurait été trouvé

Un accord aurait été trouvé dimanche soir pour la formation d'un gouvernement anti-système en Italie. Le Mouvement 5 étoiles (M5S) et la Ligue se seraient entendus sur un programme et un Premier ministre.

Vainqueurs des dernières élections législatives, les chefs des partis anti-système, Luigi Di Maio (Mouvement 5 étoiles) et Matteo Salvini (La Ligue), ont trouvé un accord sur un programme de gouvernement et un nom pour le poste de Premier ministre, ont rapporté dimanche soir plusieurs médias italiens, en citant des sources des deux partis.

Les deux hommes doivent se voir à nouveau lundi à Rome, avant d'être reçus au Quirinal, le palais présidentiel. 

Visite diplomatique iranienne à Pékin

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a entamé à Pékin une grande tournée diplomatique. Il veut "construire un cadre futur clair pour l'accord" nucléaire, après le retrait des Etats-Unis.

Après la capitale chinoise, où il est arrivé dimanche, le ministre doit se rendre à Moscou, puis Bruxelles, où il rencontrera ses homologues français, allemand et britannique.

"Le but de cette visite est d'entamer le dialogue avec les nations qui restent dans l'accord sur le nucléaire iranien", a déclaré Mohammad Javad Zarif. "Nous sommes prêts pour toutes les options et allons voir comment les intérêts iraniens peuvent être assurés."

Les USA veulent un autre accord

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a affirmé dimanche qu'il comptait "travailler avec les Européens" afin de parvenir à un nouvel accord pour contrer "le comportement néfaste" de Téhéran, après le retrait des USA de l'accord sur le nucléaire iranien.

"Le retrait (de l'accord) ne visait pas les Européens", a déclaré, sur la chaîne Fox, Mike Pompeo.

"J'espère que dans les jours et les semaines à venir, nous pourrons parvenir à un accord qui fonctionne vraiment, qui protège réellement le monde face au mauvais comportement iranien, pas uniquement sur leur programme nucléaire mais également leurs missiles et leur comportement néfaste".

Présidence catalane: Q.Torra élu lundi

Quim Torra, le candidat des indépendantistes à la présidence de la Généralité de Catalogne, est théoriquement assuré d'être élu lundi à la tête de l'exécutif catalan, la formation d'extrême gauche CUP ayant décidé de s'abstenir lors du vote au Parlement à Barcelone.

Cette décision annoncée dimanche par la CUP devrait permettre à Quim Torra de constituer un gouvernement régional et mettre fin à plusieurs mois d'impasse politique en Catalogne, placée sous administration directe de Madrid après la proclamation unilatérale d'indépendance du 27 octobre.

Quim Torra n'a pas réussi à réunir samedi la majorité absolue de 68 suffrages sur 135 exigée au premier tour.

15 morts dans une attaque

Au moins 15 personnes ont été tuées et 42 autres blessées dimanche dans l'attaque, toujours en cours, par des hommes armés d'un bâtiment officiel de Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan. 

"Les forces de sécurité sont en train de combattre les assaillants et l'un d'eux a été abattu", a déclaré le porte-parole du gouverneur de la province du Nangarhar. L'opération se poursuit, a-t-il ajouté. L'attaque n'a pour l'heure pas été revendiquée.

Cette attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI). Elle intervient quelques jours après un double assaut contre des commissariats de police à Kaboul, qui a fait 15 morts, et également été revendiqué par l'EI.

L'auteur de l'attentat était fiché "S"

L'assaillant, né en 1997, figurait sur le fichier "S" ("Sûreté de l'Etat) des services de renseignements pour radicalisation, selon une source proche de l'enquête. Les parents de l'individu ont été placés en garde à vue, a indiqué une source judiciaire.

Ce fichier regroupe plus de 10'000 personnes, dont des islamistes radicaux ou des individus pouvant avoir un lien avec la mouvance terroriste, ainsi que des hooligans et des membres de groupes d'ultra-gauche ou d'extrême droite. 

"La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté", a pour sa part réagi le président français Emmanuel Macron sur Twitter.

Huit hommes condamnés à mort

La justice iranienne a condamné à mort dimanche huit hommes jugés pour des attaques contre le Parlement et le mausolée de l'ayatollah Ruholla Khomeiny qui ont fait 18 morts en juin 2017.

Les attentats avaient été revendiqués par le groupe État islamique (EI). Ce dernier ne s'était jamais attribué d'attentat en Iran, mais avait déjà menacé la République islamique, très impliquée dans la lutte contre les extrémistes islamiste en Irak et en Syrie.  

Le procès a commencé le 28 avril et les condamnés peuvent encore faire appel de ce verdict. Dix-huit autres suspects sont toujours passibles de poursuites pour leur rôle dans ces attaques, précisent des médias iraniens.

Des attaques font 13 morts en Indonésie

Au moins treize personnes ont été  tuées et 40 autres blessées dimanche dans des attentats suicide visant trois églises différentes à Surabaya, deuxième ville de l'Indonésie. 

Les attaques ont eu lieu dans trois endroits différents à dix minutes d'intervalle, la première explosion s'étant produite à 07h30 (2h30 en Suisse). "Neuf personnes sont mortes et 40 ont été blessées", avait déclaré la police, avant que le bilan ne s'alourdisse

Ces attentats ont été revendiqués par le groupe "Etat islamique". Ils ont été commis par six membres d'une même famille: la mère, le père, les deux filles de neuf et douze ans et les deux fils de seize et dix-huit ans.